Atelier d’écriture au collège Evariste Galois

Publié le par Mgi

Atelier d’écriture
De la classe de  cinquième B

Première proposition : Aux Lilas, j’ai trouvé…..

Aux Lilas, j’ai admiré
De mon air hébété
Que toutes les directions
Nous donnent raison.

Nous formions une ribambelle
Bienvenue les décibels
Quelle journée agréable
On n’était pas derrière une table.
(Julie-Manon)

Aux Lilas, j’ai trouvé Ali Baba ouvrant la porte des bijoux tragiques, maléfiques
Avant que la porte ne se referme, il enferme ses bijoux et sort de l’abri.
(Tony)

Mairie des Lilas   
Y a des bacs remplis de bas,
Et des boutiques soldées et chics

J’ai mangé une pomme d’amour
Faites avec tendresse et amour
Si bonne et sucré
Je l’ai trouvée écrasée
….
(Marine)

Aux Lilas, j’ai trouvé de l’argent en marchant
Aux Lilas je n’avais pas de copains mais j’en trouverai demain
A force d’être seul mon cerveau ramollit et je suis devenu poli
Aux Lilas j’ai vu mon futur à travers une belle voiture
Aux Lilas j’ai vu des chiens humant un policier
Ma vie a changé à cause de ce quartier : Les Lilas mais voilà ce n’est pas là que j’habite

Mon quartier, c’est la porte d’Italie, près de la Place d’Italie
Près du quartier de ton amie ou de ta mamie
Dans ma classe il y a des gens qui ont pour modèle Tokyo Hôtel
(François)

Aux Lilas, j’ai trouvé
Des chevaux à enfourcher
J’ai fait des glissades
Sur de grandes estrades
Le ciel était bleu
Les gens heureux
Les façades raffinées
Sont d’une telle beauté que ça fait rêver
(Arthur)

Aux Lilas, j’ai trouvé du mafé empoisonné
Avec ma classe on était …, On était éparpillés
On parlait, on chantait, on criait.
(Lauryane)

Aux Lilas, j’ai trouvé un chat
Qui restait là tout droit
Je me suis approché
Il m’a emmêlé les pieds
Et je suis tombée

Il fallait trouver un lieu où aller
Mais je me suis trompée
Et j’ai vu ma mémé
Qui m’a couru après

J’ai retrouvé mon amie
Qui m’a conduit ici
Après elle est partie
Et j’ai souri
A cause du joli
Parfum des Lilas
Qui étaient là
Autour de moi
(Coline)

Aux Lilas, j’ai trouvé une troupe de chiens
Qui n’étaient pas bien malins
Ils menaient leurs maîtres par le bout du nez
Il était bien embêté
On les suivait intrigués
Ils nous ont emmenés vers un parc magnifique
(Mariem)

Aux Lilas, j’ai vu
Un petit bébé
Qui était tout nu
Dans la rue
Et qui portait un chapeau pointu

Et puis là, je me suis rendu compte
Qu’il tenait un livre de contes
Dans sa petite main
Pleine de miettes de pain
Aux Lilas, j’ai vu cela.
(Melissa)

Aux Lilas, j’ai trouvé ma grand-mère
Qui ramassait une pierre pleine de terre
Elle l’a offerte à mon grand-père
Qui l’a enterrée près d’une fontaine
Dans un coin de terre
Plein de pierres
(Clarisse)

Aux Lilas, j’ai trouvé des chewing-gums collés
Sur les poteaux ornés des cafés oubliés
Perdus, éparpillés, éloignés, retrouvés
Enfin pas de quartier, enfin pas de métier

J’ai continué, avancé, seule je me suis retournée
J’ai pas mal marché
Pas mal erré
Pas mal oublié que je devais entrer
(Micheline)

Aux Lilas, j’ai trouvé des fleurs, des feuilles et des femmes
Je les ai trouvées jolies
L’un d’elle jouant, souriant
Avec un humain qui levait leurs mains pour faire des câlins au-dessus des cœurs qui pleuraient.
(Daho)

Aux Lilas, j’ai vu des coquelicots
Entourés de vilains corbeaux
Qui paraissaient à jeun
Presque morts de faim
J’aurais aimé leur donner du pain
Mais je n’en avais pas besoin
Car moi aussi j’avais faim
Je leur ai donné des biscuits
Mais ils ne le sont pas pris
Leur appétit était parti
Et la mort les envahit
Les coquelicots reprirent leurs couleurs
Et moi, ma bonne humeur.
(Sassi)

Aux Lilas, on cherchait notre direction
Mais il n’y avait que des petits garçons
Après on était fatigués
Alors on s’est pressés
Mais on n’avait pas trop de temps
Car arrive le vent
Alors on est rentrés
On s’est mis dans nos lits douillets
Le matin on est repartis
….
(Pauline)

Deuxième proposition : De la Porte d’Italie… à Mairie des Lilas : stations de métros (association phonétique, allitérations, assonances…)

Maison blanche : raison étanche, mouton malmené, bonbon ronchon
Tolbiac : Cadillac, corbaque, hamac, rues en vrac, maniaque, taule âcre, patates…
Place d’Italie : place d’otarie, Pièce d’animalerie, place au Malice, place au kiwi,
Masque d’Alice
Les Gobelins : le chagrin, peau de lapin, les malins, les bambins
Censier Daubenton : Cerise au mouton, trop long les bonbons, cerisier d’autre part, cerise au thon
Place Monge : Placard moche, sage songe, plage blonde, ça plonge, classe d’ange
Jussieu : Jure sur Dieu, furieux, bon dieu, curieux
Sully Morland : coulis aux glands, mamie hareng, le chantier d’avent, toutes mes dents
Pont Marie : rond paris, ton sari, thon au riz, placage de rugby
CHATELET : chasteté redoutée, chocolat,  chaussons
Hôtel de ville : yaourt de l’île, île de l’hôte, chapelle sur l’île
Rambuteau : sans râteau, grand bateau, rats de trous, ribambelle, gras pataud, rase ta peau
Arts et métiers : sans papiers
République : brique d’alambic venant d’Amérique
Goncourt ; concours, bonjour, grande cours
Belleville : Venise, vieille ville, belle huile
Pyrénées : mémé

Jourdain : boudin, un jour, jardin, soudain, jour de l’an
Place des fêtes : glace pépète, fèves en fête
Télégraphe : photographe, télé achat
Porte des Lilas : sorte de fleurs
Mairie des Lilas : palais des fleurs, maison des mimes
 
Troisième proposition : Bd Kellermann , j’ai rencontré…

Au stade ouest, j’ai rencontré une limousine blanche, bien lavée mais ce n’était pas pour moi qu’était arrivé tout ce brouhaha.
Des caméras, des acteurs, des spectateurs. Tout s’est passé devant ma honteuse blancheur. Ils tournaient pour les guignols de l’info, ce qui m’a remonté le moral qui était à zéro.
(Julie)

Nous marchions éparpillés quand nous avons vu un homme mal habillé
Qui marchait bizarrement. Il était indifférent. Il nous a fait une frayeur, on a eu un de ces peurs mais arrivés à la MGI, nous étions contents.
(Marine)

Boulevard Kellermann, j’ai rencontré des gens qui parlaient en mangeant mais moi en marchant j’ai rencontré un marchand de fruits qui continuait à vendre sous la pluie. Puis je suis rentré dans mon quartier en n’étant pas fauché. (François)


Devant le collège, j’ai rencontré un couple étranger qui cherchait le métro de la Place d’Italie. (Virginie)

Bd Kellermann, j’ai vu un gentleman qui ressemblait à Superman, les biceps en moins la beauté en plus.  Il me faisait penser à Marius, mon cousin, qui habite tout là-bas en Prusse. (Sami)

Rue du Tage, j’ai rencontré un chien avec un sac sur les fesses pour ne pas faire par terre car son maître ne voulait rien ramasser. (Pauline)

Bd Kellermann, j’ai vu un homme qui portait des chaussures trouées avec une cravate à carreaux plus une chemise à l’envers. Dès qu’il marchait son pantalon tombait, il n’avait pas de ceinture ni de caleçon. Tout le monde rigolait. Il a trébuché, il est tombé sur sa bouche et deux dents se sont cassées. Les pompiers sont venus le chercher.  (Daho)

Bd Kellermann, j’ai vu un monsieur bien étrange qui était assis sur un banc avec un sac en plastique blanc. Il avait plein de tics et grattaient sans s’arrêter des tickets de millionnaire. (Mariem)

Au métro, une bande de six rigolos donnait du vin aux passants. (Bianca)

Bd Kellermann, j’ai vu un homme content, heureux, joyeux. Il dansait, chantait. Il a traversé sans regarder toujours en chantant et en dansant. Il s’est retourné et s’est fait écraser. (Micheline)

Bd Kellermann, j’ai rencontré un très grand tramway qui roulait et je l’ai regardé.
Ensuite, j’ai rencontré une petite fille qui jouait aux billes qui s’appelait Camille et qui semblait coquine.  (Coline)

Porte de Choisy, j’ai rencontré une dame qui m’a montré une affiche où il y  avait écrit : j’aime la vie quand elle rime à quelque chose, j’aime les épines quand elle rime avec la rose, j’aimerai même la mort si j’en étais la cause, j’aime la neige quand elle rime avec Blanche Neige, j’aime la bouche quand elle rime avec pattes de mouche même si ce n’est pas des rimes riches, ce sont des rimes aussi. (Loryane)

Bd Masséna, j’ai trouvé un rat. Je me demande pourquoi. Rachida m’a dit que c’est le Nouvel an chinois. Je lui ai demandé pourquoi il n’ya pas de nouvel an algérien, elle m’a répondu : « j’en sais rien. » (Sadek)

Bd Kellermann, j’ai rencontré ma voisine qui était en vélo. Elle avait sur son dos son sac à dos qui contenait ses vitamines. Elle avait bonne mine. Je lui ai vendu un ticket de tombola, elle a gagné la « station météo ». (Clarisse)

Publié dans Paroles d'élèves

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