Monumenta provoque aussi la poésie

Publié le par Mgi

Hugo Ayala, élève de 1ère ES au Lycée Louis Jouvet de Taverny a choisi de faire parler ses sentiments à travers ce poème:

Louis Jouvet02
« Frappé d’un mur de fer, pesante est l’atmosphère

Là, mon âme flaire et me demande à quoi j’ai affaire
De la curiosité à la peur, mon état se transfère,
Se transforme et me demande que faire
Un bruit lancinant, en trombe parvient jusque dans mes artères,
Un souvenir déracinant tombe du plafond pour s’écraser, par terre
Comprends dans ma lettre, le malaise qui m’alerte,
Le mal-être ressenti, qui sensiblement me heurte
Tous mes sens percevaient à l’unanimité
La stupidité dont peut faire preuve l’Humanité
Entends le grondement des cartouches qui sur le sol se couchent
Et touche les milliers de vêtements qui le sol jonchent
Ressens sur mon visage palissant
Ce repoussant parfum de sang
Qu’incarne ce vacarme incessant
Touche les murs et leur froideur
Ouvre ton cœur sans pudeur
Ecoute la peur qui t’effleure
Vois dans un petit vêtement miséricordieux
Le sourire d’un enfant radieux
Décédé d’un crime odieux
Et réfléchis,
A ce que la Mort détient de machinal
A ce que la Vie possède de marginal. »

Publié dans Paroles d'élèves

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